Cela faisait plusieurs années que l’idée nous trottait dans la tête de combiner la « photo studio » avec notre attirance pour la randonnée en montagne. Cet été nous avons embarqué les quelques 20 kilos de matériel nécessaire, avec une idée en tête : capturer notre première photo studio, quelque part perdu dans les montagnes
Cela fait plusieurs années que de très chers amis nous invitent à passer du temps dans leur chalet dans le Haut-Valais en Suisse. C’est là que nos enfants ont fait leur apprentissage de la marche en montagne. On nous avait conseiller cette marche « facile » jusqu’à la Wiwannihütte (22470m) – (600m+ sur 3km). Pas très long, mais ça monte bien, surtout pour les jambes de notre plus jeune, qui n’avait à ce moment là que trois ans. La vue est extraordinaire. Depuis on y retourne chaque année comme marche d’ouverture. Un endroit que l’on commence à bien connaître, un effort donc maîtrisé. Le lieu parfait pour se lancer dans ce projet, limitant les inconnues.
de vrais novices
N’ayant jamais dû porter notre propre matériel photo, nous n’avions aucune idée du poids et de l’effort que cela demanderait pour le porter la-haut dans ce lieu, qui dans notre imaginaire, nous promettait de splendides photos. Le jour a été arrêté, la météo devait être top, il n’était bien sûr pas question d’arriver la-haut pour se retrouver dans le brouillard comme nous en avons déjà « tristement » l’habitude.
Lorsque l’on se lance dans un projet en famille comme celui-ci, le premier défi est de motiver tout le monde avec en le présentant d’une telle manière pour que tout le monde soit partant, pas une mince à faire. Une fois tout le monde convaincu. Le moment de la logistique arrive avec peut-être quelques grincements de dents.
Le projet est de partir en milieu d’après midi pour arriver vers les 17h en haut à 2470m, admirer la vue et prendre le repas du soir après s’être désaltéré à la cabane. Se changer, installer le matériel et être prêt pour profiter des meilleures conditions pour LA photo.
Comme vous pouvez vous en douter si vous avez déjà fait de la marche en montagne, qui dit repas dit des choses à prendre, qui dit se changer, dit encore plus de choses à prendre et qui dit faire des photos avec flash dit encore plus de choses à prendre. Ce n’était pas la place qui manquait, tout est facilement rentrée à l’intérieur des sacs. Maintenant il ne fallait plus que les porter. Toute la famille a dû faire un effort de plus que d’habitude. Après de grosses sueurs nous sommes tous bien arrivés au sommet.
Le Matériel photo :
En fait il est assez simple, notre compagnon d’aventure est un Canon 5DIII avec un objectif SIGMA Art 24-35mm f2. Cette fois-ci pour ne rien regretter, j’avais aussi emporté deux autres objectifs, un 50mm f1.4 et un 100mm f2.8. Pour le trépied nous avions un Manfrotto en alu, pas le plus léger, mais nous n’avions rien d’autre. Un des mes « gars » aime les défis et donc c’est lui qui le portait.
Pour les flashs nous en utilisons en général juste un. C’est un GODOX AD400 pro avec une boite à lumière. Nous avions aussi emporter un petit flash au cas où nous aurions souhaité éclairer par l’arrière. Pour le pied du flash principal, rien de particulier, juste ne pas oublier les sardines… car en montagne il y a souvent du vent et parfois beaucoup de vent. Pour la télécommande, c’est une petite YUGNUO qui date déjà mais qui fait encore super bien son job.
Un invité surprise :
En plus des couleurs magnifiques que nous offre la montagne en fin de journée, nous avons eu la visite d’un habitant de ces altitudes élevées et il ne semblait pas vouloir partir, il était même très curieux. Ce qui a égayé ces séances de photos qui, parfois, doit on le reconnaître, sont un peu longues pour les enfants.
la Descente dans la nuit
C’est rare que nous marchions de nuit, en fait on ne le fait jamais, alors pour nos trois plus jeunes, mettre leur lampe frontale et s’enfoncer dans la nuit, même s’ils connaissaient déjà le chemin était une petite aventure qui rendait le retour un peu plus attractif. A part une petite chute douloureuse pour Lemuel tout s’est bien passé, si l’on ne compte pas le nombre de bestiole que nos lampes frontales ont attiré.
Conclusion :
A refaire, c’est sûr ! Même si le matériel date d’une dizaine d’année, le résultat est plus que satisfaisant, L’arrivée de l’AI dans les programmes de développement de photos facilite les choses et donnent des résultats bluffants surtout lorsque la photo de base est déjà bonne.
Sur le plan familiale ce fût aussi une belle expérience dont tout le monde se rappellera.